La chronique, pour ceux qui l'ont pas eue

( première partie )

LA CHRONIQUE DE LA COUPE DE LA LOIRE

L’auteur de cette chronique, rédigée a posteriori, ( c’est-à-dire moi ) ne parle qu’en son nom et n’implique à travers son discours nulle autre personne, en particulier nul ponte du club de Firminy ! Ce discours a pour fin, sinon de vous rapporter avec précision les événements qui se sont déroulées les 28 et 29 avril, du moins de forger un peu de légende et de rappeler quelques bons souvenirs à ceux qui ont eu l’immense privilège d’y participer. Evidemment, comme toute bonne légende qui se respecte, le tout est un peu romancé, au fond, çà n’est pas vraiment comme çà que çà s’est passé, mais ce qui compte, c’est que le récit relate des faits dramatiques, que chaque héros soit peint dans ses souffrances, dans ses joies ! Que les témoins soient indulgents, ce document n’a pas de valeur historique, peut-être n’a-t-il au fond que la prétention de retranscrire au mieux l’ambiance magistralement gaie qui régnait partout sur le banc, sur le cours, en ce week-end de printemps.

N.B : le récit est divisé arbitrairement en chapitres pour que les lecteurs, attentifs, puissent s’offrir quelques pauses, puis reprendre facilement leur parcours par la suite.


1. « La victoire su forge à l’entraînement » ( Proverbe chinois ? Pas sûr… )

Rodrigue, nourri par le sang fier des hidalgos, n’avait qu’un seul objectif : éblouir son public, qui viendrait nombreux pour le supporter dans sa longue quête de la coupe de la Loire. C’est pour cette raison que, nuit et jour, il suivait un entraînement redoutable, destiné à rendre encore plus fort son corps de badiste. Les longues séances d’entraînements ( 8 heures ) venaient compléter des journées d’études déjà bien chargées ( 12 heures ), durant lesquelles, en particulier, il lui fallait subir les assauts d’un professeur d’anglais particulièrement impressionnant, connu non seulement pour son smash magnifique, mais également pour le nombre d’élèves qu’il avait terrorisé au cours de sa très longue carrière. Nous n’en savons guère plus quant à ce personnage qui ne pourrait être, au fond, qu’une légende.
Epuisé par ces longues séances d’entraînement, au cours desquelles il devait couper des troncs d’arbres dans la neige ( pour la neige également, personne n’a pu le vérifier ), Rodrigue n’en était pas pour autant démotivé : son corps , à présent sculpté par l’effort ( on raconte dans les milieux autorisés qu’il aurait pris au cours de cette période d’une longueur indéterminée 15 kilos de muscles ) donnait une nouvelle dimension à ses coups les plus percutants. Même Guitou, le bûcheron local, n’aurait pu rivaliser de puissance avec ce Rodrigue des plus beaux jours.
Pendant ce temps, la compétition tant attendu approchait.

( partie 2 )

2. Matchs de poules ( et de coqs… désolé )

La particularité, avec le club de Firminy, c’est que tout un tas de personnes vient peupler le banc des supporters. Il ne s’agit pas seulement de parents ( bien intentionnés ), mais également de joueuses et de joueurs, venus encourager leurs doux amis ( ou leur douce amie, comme on pouvait le supposer en observant le comportement singulier de Katleen et de Ti… ). Le matin se passait sans véritable montée d’adrénaline, les winners winner et les loosers looser, ce qui pour l’occasion est tout à fait logique. Les jeunes n’étant pas encore entrés en piste, les encouragements de Viviane ne remplissaient pas encore le dôme ( c’est vrai, c’était pas un dôme ) et les légendaires supporters de Firminy semblaient pour le moins éteints. Les matchs de poules, parce que c’est bien d’eux dont il s’agit ici, ne donnaient guère lieu à de superbes empoignades. Rodrigue faisait couler le sang de ses adversaires tandis que Guillaume payait cher quelques maladresses.
Les bonnes performances, durant cette première matinée, étaient à mettre au crédit de Jo ( « l’increvable » ), laquelle prenait un malin plaisir à user toujours un peu plus chacune de ses adversaires. Il semblerait d’ailleurs que l’une d’entre elles n’ait pas survécu, mais là encore, il convient d’être prudent quant à la véracité de l’information. Jo s’imposait rapidement comme la patronne de la catégorie la plus relevée chez les féminines, et donnait raison à la réputation de Firminy, selon laquelle, le BCF, c’est d’abord des dames.
Parce qu’il ne faut pas les oublier, signalons que le président, Guitou le bûcheron et Pistol-Pete passaient brillamment le test de leurs premiers matchs. La puissance des deux derniers, le toucher du premier ( et sans doute également son influence au sein de CODEP 42 ) n’étaient pas étrangers à cette avalanche de victoires, aussi spectaculaire qu’attendue.
La compétition commençait, et plutôt bien, vous en conviendrez.

( partie 3 )

3. Aye-Aye Capitaine !

L’après-midi, ou plutôt la fin de matinée marquait l’arrivée des troupes « jeunes », accompagnées bientôt, non par leur fidèle écuyer, mais par la bonne Viviane, toujours sur le pont lorsqu’il s’agit de venir distiller quelques conseils à ses précieux trésors. Le banc prenait forme, les sacs s’étalaient à présent et formaient un rempart infranchissable à quiconque ne faisait pas partie de la secte. Certains parmi les plus importants, parmi les plus respectés ( soit le président, pour ne citer que lui ) était obligés de s’asseoir par terre sous les impulsions de cette bande de racailles. Les cris stridents de Flore ( surnommée la Fo-folle ) résonnaient comme un signal d’alarme destiné à tout étranger qui oserait pénétrer dans l’imprenable forteresse.
Les premiers cris rythmaient alors les premiers matchs d’importance, en particulier cette bataille, prenant place sur le court n°2, opposant Rodrigue le magnifique à un voyou de Rive-de-Gier. Les deux hommes se disputaient chèrement chaque point, et si Rodrigue, voltigeant sur le terrain, variait habilement les longueurs, son adversaire solide, presque immobile, se montrait terriblement efficace en s’attaquant en particulier au revers du jeune homme alors devenu fébrile. La tension montait d’un cran lorsque Rodrigue était en passe de perdre le second des fatidiques deux sets. Notre jeune compatriote, accablé par l’effort et par la puissance de son adversaire ( futur vainqueur du tournoi ) finissait par céder, non sans avoir lutter. Rodrigue sortait du tournoi sous les acclamations du public, et accompagné par les cris hystériques des jeunes filles appelouses, désormais sous le charme du grand espagnol. Nous avons, par chance, pu recueillir le témoignage, à chaud du valeureux vaincu.

« Je suis un peu déçu d’avoir perdu, je voyais bien que l’adversaire était plus costaud. Il pilonnait mon revers et j’étais de fait sans cesse en retard. Mais franchement, ce qui me frustre le plus, c’est qu’il a une sale gueule. J’aime pas son petit sourire en coin, on a l’impression qu’il se moque de nous ! »

( partie 4 )

4. Le Grand Max ( surnommé Rafael Nadal )

L’après-midi se poursuivait dans la bonne humeur, sans incident notoire quand tout à coup est apparu devant nos yeux l’inoubliable Maxime Canot, ancien joueur au BCF42, retraité du badminton pour pouvoir se consacrer exclusivement à la danse du ventre. Un de nos collaborateurs, ne l’ayant pas reconnu, l’a pris pour Rafael Nadal, tant le jeune avait laissé pousser ses cheveux. C’est vrai que l’homme en devenait tropical.
Ce que nous avons appris par la suite fait office de scoop. En effet, la dénommée Charlène Mazoyer, plus connue pour sa blessure récurrente aux genoux, qui prétendait arroser sa petite nièce à coup de bonbons ( c’est vrai que çà sentait le traquenard, dans la mesure où quand on arrose, c’est avec de l’eau… mais nous reviendrons plus tard sur ces histoires de bouteilles ), cachait au plus profond d’elle-même un terrible secret. La petite, déguisée en joueuse de badminton pour l’occasion, n’avait d’yeux ( et c’est encore un doux euphémisme ) que pour Maxime, rebaptisé pour l’occasion, non pas Rafael Nadal, mais tout simplement le Grand Max, grand par le talent, grand par le charme à en croire l’attitude déroutante de Charlène, gardant avec ardeur le paquet de bonbons qu’elle désirait sans doute lui offrir en signe de promesse de mariage. Le scoop est d’autant plus certain que le comportement de la jeune Charlène changeait du tout au tout à mesure que le Grand Max s’éloignait : elle se faisait plus complaisante, plus généreuse à propos de ces bonbons qu’elle proposait dès lors par poignets. Certains membres du BCF42, peu sportifs pour l’occasion, avaient pourtant pris les devants en utilisant les ouvertures situées sous les bancs pour s’emparer sans attendre du précieux sésame.
Cette première journée était définitivement placée sous le signe de la bonne bouffe ( et non de la bouteille, à l’exemple de la suivante ) dans la mesure où un sac plein de gâteaux et autres biscuits ( signé en premier lieu Michel Giordano & co ) était goulûment dévoré par quelques badistes par ailleurs assoiffés de victoires.
La journée se terminait à l’exemple de son départ : dans la bonne humeur.

( partie 5 )

5. Un bon joueur est un joueur qui a de la bouteille

La deuxième journée, qui marquait le début de la folle ascension de la pair Duplany / Berlier, aux dépends entre autres de quelques uns de nos collaborateurs, était d’emblée marqué du signe des finales qui allaient en constituer les moments forts. Cependant, l’incident le plus grave, lequel aurait sans doute pu éclipser tout le reste si la courageuse équipe du Bcf n’avait pas pris des mesures draconiennes pour calmer le dangereux individu, fut sans doute la perte – dramatique – de la bouteille d’un jeune homme dont le nom n’importe guère. Accablé par la soif, le post adolescent prenait successivement à parti Charlène Mazoyer, LauLau et La Panazza, perdues encore toutes trois dans des rêveries consacrées au Grand Max, seigneur de ces dames. Après s’en être pris à Blandine et Katleen, qui avait pour l’occasion changé de copine, à Anne-Charlotte, qui n’en demandait pas tant, mais aussi aux adultes respectables – Pete, Jo-l’increvable – il était finalement, pour un moment du moins, calmé parce qu’une bouteille lui était proposée. Cependant, l’enquête a par la suite montré que la bouteille ( grande Pyrénnée ) ne correpondait pas du tout à la petite Valvert perdue quelques temps auparavant.
Incident regrettable, qui crispa pour un temps l’ambiance, jusque là chaleureuse.

( partie 6 )

6. La touche finale


La télévision était présente pour saluer la performance des « sœurs » benjamines, Emilie et Flore, qui allaient livrer un beau duel. La Florette pâtissait de sa crispation, sous les yeux de son président de père, mais également de sa sœur, venue tout spécialement pour l’occasion en compagnie de Darwin, l’homme qui jouait au badminton à genoux. Emilie s’imposait logiquement, suivant à la lettre les conseils de Guitou le bûcheron. Même si le duel aurait pu provoquer de lourdes dissensions au sein du club, l’incident fut évité et les deux rivaux, partenaires de doubles devant l’éternel, se serraient chaleureusement la main alors même qu’ils félicitaient leur fille respective.
L’apothéose était à chercher au fond de la salle, aux alentours de 16 heures. Les finales mettaient en jeu Jean-François Buffin ( dit J-F, ou encore Frosties, parce que le tigre est en lui ) d’un côté, LauLau de l’autre, et Rémi – Steak boy – quelques mètres plus loin. La tension montait d’un cran : J-F, courageux et bagarreur, bien encouragé par Quentin, sous partenaire de double, prenait le premier set, au finish, contre un adversaire venu de Saint-Chamond. Sur les conseils de son entraîneur, J-F poussait son adversaire à jouer des revers et à commettre quelques fautes. Mais ce set conclu difficilement ne masquait pas les difficultés physiques que rencontraient J-F, éprouvé par son double perdu quelques minutes plus tôt. A ses côtés, Rémi, pour le première fois de sa jeune carrière qui, à son exemple s’envolait, donnait la leçon au vétéran Cervantès, connu pour avoir dompté chez les poussins, des années auparavant, le légendaire Valentin Borde. Avec beaucoup d’autorité, même s’il se montrait un peu irrégulier sur le dégagé, Steak boy le magnifique, devenu le « Steak volant » pour l’occasion s’imposait sur un score très serré dans le premier set. La révolution, incarné par ce grand jeune homme, se mettait en route, destinée à emporter tout sur son passage. LauLau également, mais dans la douleur, face à une adversaire qu’elle portait haut dans son cœur, emportait le premier set, sous les applaudissements du convalescent Panazza.
Dans le deuxième set, les choses tournaient mal pour les joueurs du BCF : J-F, qui rugissait dès lors après chaque frappe, peinait à faire la différence et son adversaire, redoutablement conseillé par son entraîneur aux cheveux décolorés, poursuivait son entreprise de destruction. Le revers était plus difficile à atteindre, J-F, volontaire, se battait pour continuer à garder la tête hors de l’eau durant cette manche, mais la messe était dite, et celui-ci s’inclinait, fatigué, épuisé, prêt néanmoins à puiser plus loin encore dans ses réserves pour faire la différence. Rémi, lui, ne fléchissait pas, et partait pour conquérir sa première victoire sur le circuit minime : Cervantès, réputé pour sa puissance, était réduit au rang de spectateur : l’aérien Rémi, devenu vif et offensif pour l’occasion, survolait le set en cognant toujours plus fort. LauLau, de son côté, fléchissait, rattrapée par l’émotion et peut-être par la lassitude. Son adversaire Blandine – à ne pas confondre avec notre Blandine ( « Blan Blan » ), superbe vainqueur un peu plus tôt du tournoi face à une jeune joueuse, pourtant talentueuse, de Saint-Chamond – se reprenait, profitait des fautes de son adversaire pour s’imposer. Les deux clubs donnaient de la voix : Rémi vainqueur, les entraîneurs bondissaient de joie, et il n’y avait désormais de voix que pour J-F, le courageux, et Lau-Lau, l’élégante. Le vétéran Panazza ( parce qu’ils sont nombreux dans cette famille ) encourageait sa fille tandis que son aînée, accompagnée de Rodrigue ( blessé à cause d’un matelas dégonflé ) était défaite dans un match de double.
Dans le troisième set, J-F prenait un bon départ, puissant comme à ses plus beaux jours, soutenu en silence par son père, caché ( et cette fois, il n’y avait pas d’arbre disposé à cet usage ). Chaque coup était un effort inespéré, chaque faute adverse était un soulagement infini, bien vite effacé par le point suivant qu’il fallait construire. Les deux adversaires étaient au bout d’eux même, mais J-F virait en tête au milieu du set. La partie reprenait, J-F n’en pouvait plus : le petit bonhomme, volontaire, ne pouvait aller plus vite et plus loin que ses jambes ne voulaient le porter. J-F s’inclinait sous les applaudissements, également adressés à un adversaire qui avait su résister et contrecarrer les plans du Tigre. LauLau, quant à elle, un peu perdue sur le court en face de son ancienne partenaire, peinait à imposer sa loi, peinait à imposer son jeu. Fort heureusement, c’était, finalement, elle la plus forte sur le court, et les deux adversaires tombaient pour finir, là encore, sous les applaudissements et se congratulaient mutuellement au prix d’une belle accolade, répétée sur le podium. La victoire de LauLau signait la fin des festivités pour les joueurs de Firminy, une fois de plus ravis de leur périple, même si certains revenaient les mains vides.


7. Epilogue

La remise des prix fut l’occasion pour les supporters de faire entendre une dernière fois leur voix. Firminy, comme souvent, partait les mains pleines de titres. Nombreux étaient les joueurs qui avaient fait la démonstration de leur talent. Rémi, libéré de ses vieux démons, s’était envolé enfin, la Panazza, photographe officielle, avait rappelé qu’il fallait encore compter avec elle, J-F repartait plus rugissant que jamais, LauLau signait une belle victoire… Firminy ! Firminy ! tralalalalère ! Firminy ! Firminy ! Tralalalala !



PS : on n’excusera en aucune manière les fautes d’orthographes car le texte a été relu

un peu long sur un forum mais au moin on apprecie la photo lol ouai trop bien fait mr le prof !

oulala il faut déplacé se sujet et faire une cité livresque si tu veut raconter tes histoires

Je trouve que c'est genial!!!C'est trop marrant!!!Je l'est fais lire à ma soeur(elle est prof de français et de latin )et elle a bien aimée!!!
Je vous fais de gros bisous jvd!!!

ouais franchment elle est trop forte cette chronique moi j'est adorer en même qui ne le pas aimé ???? je me demande parce qu'elle est vraiment bien !!!!!

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Merci d'avance

c'est ta vrai adresse ? mdr ok je peu payer avec ma carte de cantine ou un ticket de ciné ! mdr

Magnifique j'esperes que tu en ecriras d'autres , j'ai adoré et je suis pret à t'envoyer quelques kilos de bonbons pour te récompenser lol , mdr ! Vive le bcf !!!

Ouai tu feras pareille a tous les tournois ou tu iras !

Dimanche, je viendrais l'après-midi, mais si je suis inspiré par vos exploits, j'essaierai de pondre quelque chose... mais il faut varier, parce que sinon çà va devenir lassant, c'est comme les exercices de revers, c'est marrant la première fois, mais après, çà fait mal aux jambes !

PS : Rodrigue, quelle classe cet avatar !!!

vive les pompiers !

merci

Alors ta été inspiré ? elle vient ou pas la chronique sur le GPDJ de Sainté ?